Thursday, November 11, 2010

A: IRONMAN FL., USA

A: Where to begin!!??! WHOAH! Ça y’est number 2 is DONE! And WELL DONE! Can I say this? YES. 9H37 J + 3H16 @ marathon. WHOAH! Avec ma petite DuponD à juste 2’.

Au fond de moi je savais que je l’avais dans les jambes, mais de là à le faire là, maintenant, pas sure du tout. En plus, je vois le fais que j’ai marché à la fin où je me déconnecte et rate l’opportunité de faire moins de 3h14… (e.g. mon temps de mon 1er marathon à mes tendre 19 ans). Et oui, si on me connais bien, on sait que je vois toujours le mauvais! Le pire c’est que je m’en rend même pas compte. Comme là je dirais: “une natation cata où j’ai paniqué, un vélo glacial où j’ai vomis, un marathon où je craque dans ma tête les 6 derniers miles (10 km). MAIS j’ai décidé de changer! De faire comme Fred (Van Lierde), 2ème à IM Nice, de dire que je sais comment faire pour encore mieux! Et surtout de reconnaître que oui j’ai bien fait! J’ai atteind mon objectif, et que j’ai encore gravi un BEAU pallier. Maintenant, c’est plus: “je pense que je peux,” c’est:  “j’ai fais ça! on touche ça! et on ira là!”

Tout à commencé par un tendre levé à 4h du mat! Je suis bien reveillée! Bonne nuit, mais prête à bondir dés là première sonnerie du réveil! Et hop, 4h du mat je m’active (Et oui ça m’arrive!). Petit déj’ comme d’hab, et puis hop, on se prépare à bien se couvrir pour affronter nos zéro, comme 0, degrés! On charge les 2 eskimos, et on est prête à faire les derniers détails pré-course. Enfin, détail, finalement le ravito perso n’est pas un moindre détail!

Dans la transiton, on dirait qu’on se prépare pour un TRI-des-NEIGES! Grosses polaires, bonnets, des épaisseures et encore des épaisseures! Des joues bien rosées, et hop 6h30 arrrive, il faut mettre la combi! Quoi?! Oui, oui, on doit se mettre dans notre petite tri-fonction, crème solaire, euh?! Vraiment? Et oui, c’est bien un Ironman, de Floride en plus!, qu’on s’apprête à gravir!

Les premiers pas sur le sable (neige?) sont glacials; combi et bonnet/lunette enfilés me ramènent á la realité du jour: I’m on my way to another IRONMAN! Le coeur se serre, les battements s’accélèrent. L’émotions commencent à remplir nos yeux. La team se serrent fort, encore plus fort. Vite on essaye de s’échauffer, où plutôt de se ré-chauffer, et d’un coup on attend: “PRO start.” Et là, la masse d’athlètes se dégagent, les pros se regroupent, et en 2 min on s’élancent, où plutôt déambulent, dans les quelques centimétres d’eau.

Et puis, PLOUF, on s’affalent dans l’eau pour 2 boucles d’environ 2 km. Je suis juste derrière Jeanounette, et là je me dis que de partir tous les pros, M et F, ensembles c’est bien! Un beau groupes se forment, et je me dis aujourd’hui tu vas pas être seule! Et bien non! Je m’évade un peu trop, puis quand je me réveille, je suis partie complétement de l’autre côté. Et là, je panique: “Où est la bouée??!!” Heureusement que je connaissais les couleurs des bouées allé/retour. Donc me voilà à faire des mouvements de brasse, et à re-traverser une bonne largeur, courant de face! Je rattrape quand même un groupe, avec Kim Loeffler (3ème féminine), mais je me suis épuisée. D’ailleurs sur le retour, qui m’est souvent favorable, mes bras fatiguent, je m’affole, je déambule, once again, lors de la sortie à l’australienne, et je m’écrase complétement dans l’eau pour la 2ème boucle. Et là, plus de force. Je panique. Je suis SEULE, complétement SEULE. Et au large, je dois me re-calmer en faisant de la brasse… En me rappelant qu'une fois la natation faite, j’aurais finie mon maillon faible, et qu'une natation peut me faire perdre des places, mais pas m’enlever un belle performance.

ENFIN, T1! Je n’essaye même pas d’enlever la combi; des volontaires m’aident, mais c’est un peu laborieux. Je cours vite à la tente enfilé ma petite veste chaude. Et hop je m’élance vite. STOP! Aïe! Mes pieds gelés ont la sensation d’être brisés sur la glace. On zap l’enfilage  des chaussures vélo: LABORIEUX!

Et hop, on s’élance pour un vélo qui s’annonce piquant! Pas un brin de soleil pour chauffer, mais une loooongue ligne droite bien sombre. Et là, je ne pense plus. Je me comprime le plus possible. Objectif: garder le plus d’énergie, être sur cette ligne stable! Une seule idée en tête: “Mouline, mouline, ça te tiendra chaud!”  Alors je mouline, mouline.  Je suis dans ma bulle, je fais abstraction de tout: des quelques W-PRO (Jacobs W-1st, Csomor W-2nd, une autre que je repasse à la fin J) et des AG en paquet. Je me concentre sur moi-même, ma perf, ma satisfaction. Et les miles s’avalent tout seul! Et je roule SEULE! No one in sight! Un vrai contre-la-montre. Je me revois sur la 202 direction Entrevaux! Une fois Entrevaux, où les 56 miles, je me dis ça y’est c’est fini! En plus maintenant le soleil est sortie…. Ça chauffe, ça chauffe. Ummm…, j’irai pas jusque là! Petit sandwich au 56 miles et hop on rentre à la maison J. J’ai un coup de moins bien où mon estomac ne veut plus rien… je vomis… mais encore une fois je reste calme, et une fois un peu vidée, je peux reprendre ma nutrition; ouf! Because today j’ai décidé d’écouter et de suivre à la lettre ma nutrition! Et tout va mieux. En plus le retour se fait vent favorable. Simply perfect! Mind game. SATISFAITE d’un vélo consistent et solide for the day, for now. KNOW it will get faster!

J’arrive en T2 CONGELÉE! Je sens plus mes pieds, ni mollets…. Ni jambes…. Heureusement, les mains c’étaient un peu réchauffées! Je fais une arrivée in style: je déclipe mes chaussures, donne mon vélo à un volontaire, pour ensuite enlever mes chaussures tout en finesse! Mais ça y’est, je suis prête pour mes 42 km.

Je pars chrono en main. Tout est en place pour un beau marathon. Mise à part être gelée, je me sens bien. Je me ralenti vraiment! Petite foulée comme pour s’échauffer! Et là, l’allure est bonne! Le crowd fait tout oublié. Je prend plaisir, comme je le prend toujours pendant mes sorties longues. D’ailleurs, je le sais, c’est ce que j’aime le plus. Alors je m’efforce à me mettre dans cette attitude, et je m’évade dans un bien-être! Encore une fois, les miles coulent tout seul malgré des crampes dans les quadriceps qui commencent à se faire sentir de plus en plus, mais the pace reste au top! Je check confirme avec ze coach: PARFAIT! J’ai le SMILE aux lèvres, et j’ai même droit à un sourire et cheer up de mon copain de piscine: Et ouiiiii, James Cunnama.

Je m’applique toujours sur ma nutrition, bien m’hydrater, me rafraîchir à CHAQUE ravito…. Puis l’euphorie de la distance prend le dessus, ainsi que la douleur de chaque foulée … et là, je me déconnecte .. je refais une Anne où je pars dans un autre monde, le visage se crispe, et j’oublie l’essentiel: BOIRE et SE RAFRAÎCHIR! La concentration n’est plus là, je suis ailleurs, et le doute sur ma perf arrive à grande foulée. Dans cet ailleurs, sans confiance, je perd la vue que je courais un super marathon! Je rate les mile marker, ce qui me comforte dans cette mis-perception. Et là, je me prend des secondes, minutes, au mile! Je marche, je ne bois plus et ne mange plus…. Et je me bat à chasser ce négatif pour me faire avancer! En plus, il n’y à personne sur la route pour m’aider. Finalement, je me rappelle que ça serais dommage de passer à côté d’un 3h15! Je me pousse à craquer le moins possible jusqu’au super crowd. Et là, j’arrive dans les 2 miles où tout le monde est là, mais mon négatif me hante! Et au dernier mile, je vois le papa, qui me redonne un final kick. Mes jambes reprennent de l’allure, la douleur se fait dull, douce, et  là je vois 9H37 et 3H16. JOY. Je savoure les derniers métres sur le tapis bleu. Wave at the crowd. Les écoutes. Quel bonheur! J’avance avec patience, mais à bon pas, vers l’ultimate goal. La team se serre.









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